Mes premiers Pas à l'école 01


Mes mes premiers pas à l'école... Épisode 01.






 Chacun à son expérience par rapport à son parcours scolaire. Je prends ici l'initiative de parler de mon expérience à travers ce petit récit scindé en différentes séquences  . Je crois c'est aussi l'occasion de penser à votre propre expérience envue d'aider d'aider la génération future. Bonne lecture.


Mes mes premiers pas à l'école... Épisode 01.


-Il est 06h du matin, cria, mon père. lève-toi. Ton frère va t'accompagner à l'école pour ton inscription.

- Oui papa, il y a encore du temps.

- Lève toi, tu dois déjà te préparer.

-D'accord papa.


C'était à un mois de la rentrée scolaire 1994-1995. La période du fameux Président Mobutu, qui perdait petit petit son pouvoir, affaibli par le vent de la démocratisation des états africains.

 Nous nous sommes apprêté, mon grand frère Ange Mambu m'a tenu compagnie pour mon inscription au Complexe scolaire Nyira, une école privée de renommée de la commune populaire de Bumbu. C'était un jour merveilleux pour moi. J'ai découvert un monde nouveau, un monde tant rêvé. Maintenant, il était temps de mon intégration.

-Allons-y, Michaël, gagnons le temps, dit mon grand frère.

Il me tient par la main, chemin faisant il me relatait ses aventures scolaires. Il était, je pense, à l'école secondaire.

-C'est par ici, l'école dont je te parlais. Entrons par ici.

Waouh !!! J'étais impressionné par la beauté du cadre, car on l'a aménagé  pour la nouvelle année scolaire et l'uniformité des salles de classe. Je me demandais, comme toutes les classes se ressemblent, comment je vais m'y à la rentrée ? Je risque d'oublier ma classe. J'étais resté perplexe.

- Que regarde-tu, m'interpella-il. Voici le bureau de l'inscription, approchons-nous.

Nous sommes entrés, pour notre entretien avec le promoteur et la directrice de l'école. 

J'étais un petit timide à l'apparence d'une personne qui n'est encore prêt d'affronter les études. C'était aussi la réaction du comité de cette école. Il m'avait donné aucune chance de réussite et il ne m'avait cru apte pour affronter directement  la première année primaire sans passer par la maternelle.

-bonjour Monsieur et dame. 

-Bonjour, répondirent-ils. 

Ils nous ont accueilli chaleureusement et nous sommes passés aux choses sérieuses. Ils ont défini les conditions des inscriptions et les modalités de payement et consorts.

-Voulez-vous l'inscrire en quelle année ? La directrice s'adressa à mon frère.

-En première année primaire.

-En première année primaire? Est-il capable ? Je ne pense pas. Il faudrait qu'il fasse d'abord la maternelle.

- Non, repliqua, mon frère, il en est capable. Je crois aux atouts de mon petit frère.

Il eut un débat terrible entre mon grand frère et la directrice. 

Comme le débat était terrible et terrifiant à l'allure du combat des Horaces et des curiaces, le promoteur qui était assis à côté, était obligé d'intervenir pour décanter la suivante.

-Écoutons, dit le promoteur, on ne peut s'interniser sur cette affaire. Nous devons trancher par un petit test. Si le petit se défend, on va l'inscrire sans problème.

- D'accord, accepta mon frère, très optimiste.

-Comment t'appelle tu? Le promoteur me dressa la parole.

- je regarde mon frère, et j'ai dit: "je m'appelle Mambu Michaël.

-Où habitez-vous?....

 J'ai répondu répondu à beaucoup d'autres questions parfaitement et sans hésitation.

Il continue à me questionner, quittant la linguistique, il aborde maintenant la science.

-Monsieur Michaël, me posa une question qui peut  s'interpreter de cette manière :

-Peux-tu compter de un à dix?

Franchement, l'expression qu'il avait utilisé pour cette question, m'avait donné le fil à retordre pour l'interpréter. 

Heureusement, j'avais toujours le regard fixé sur mon frère. Et ce dernier me fit signe avec ses doigts me signifiant qu'il te demande de compter de un à dix en français.

-Sans hésiter, je me suis mis à compter: un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf et dix.

-bravo, s'écrièrent-ils... Il en est digne.... 

A Suivre...